vendredi 21 mai 2010

Ali Bongo porte la jeunesse Camerounaise du piédestal à l’estrade

Par Africa/Patrick N

Invité à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun, Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba, a tenu un discours dont la hauteur de la vague et la célérité avec laquelle il se propage sur le net, sont les signes avant-coureurs de la fin d’un temps, la fin d’une ère et le début de la rupture.

Bien qu’étant le plus jeune des présidents invités à la cérémonie du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun, Ali Bongo s’est distingué non pas seulement par un contraste générationnelle, mais surtout par son contraste idéologique. En quelques heures, il a fait passer la Jeunesse Africaine en général et camerounaise en particulier, du piédestal à l’estrade.

A écouter Ali Bongo, je ne pu m’empêcher de relire ceci. Il semble ne l’avoir pas oublié lui ; bien au contraire, il apparait avoir cerné les challenges et les opportunités que représentent la jeunesse Africaine. Il l’a dit à sa façon, mais la quintessence de son message est le suivant : L’avenir d’une nation se trouve dans les rêves et ambitions de sa jeunesse, et la relève ne doit pas toujours attendre la mort.

Mais ce qu’il faudrait ajouter au discours d’Ali Bongo, c’est que le contrat pour l’avenir de la jeunesse, n’est pas un contrat unilatéral, c’est un mutualisme, un contrat bilatéral : Autant les dirigeants doivent préparer l’avenir et mettre la jeunesse au centre de leurs priorités, autant la jeunesse devrait travailler dur, éviter les raccourcis, et se tenir prêt a prendre la relève.

D’aucuns pointent déjà du doigt la validité de son message, assenant que lui-même est un produit du système qu’il semble décrier. D’autres, voudraient donner du temps au temps, pour tester la fermeté de son engagement à ses idéaux. Mais retenons toutefois ceci : dans le cadre actuel, la pertinence du message ne dépend pas du messager et les actions futures, sont de très mauvais baromètres pour mesurer le degré d’engagement initial d’un dirigeant politique.

Peu importe les réels motifs derrière le discours d’Ali Bongo, pour l’instant, il a le mérite d’avoir fait passer la jeunesse Camerounaise du piédestal à l’estrade.

partager

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les beaux discours, on en entend depuis les indépendances et nous sommes toujours à la case départ, sinon en arrière.
On juge le maçon au pied du mur. J'ai encore en mémoire sarkozy qui parlait de rupture, de la mort de la françafrique, mais dès son élection, il va en vacances aux frais d'un ponte de la françafrique (bollore). En politique, les discours ne valent que pour ceux qui y croient.

Enregistrer un commentaire