Apparemment pour les gress, le FMI, des ratios de dettes publiques élevés, de profonds déficits, des licenciements massifs, un taux de chômage élevé, un goût poussé pour l’immigration, des gouvernements corrompus, des plans d’ajustements structurels drastiques, des peuples en désarroi et incertains de leur avenir, être la risée des autres nations, apparemment pour les grecs, toutes ces caractéristiques sont l’apanage des pays du tiers monde.
Ce que les grecs semblent avoir oublié, c’est que les règles qu’une nation établie ou cautionne aujourd’hui, s’appliquerons à elle demain.
Si l’on se réfère à Peter Thomas Bauer , l’élément principal permettant de classer des pays comme appartenant au tiers monde, c’est qu'ils demandent et reçoivent de l’aide de l’occident. Sur la base de ce critère, la Grèce aujourd’hui, remplie pratiquement toutes les caractéristiques nécessaires pour être qualifieé de pays du tiers monde.
Robert Zoellick le président de la Banque Mondiale, a récemment suggéré l’abolition de l’utilisation du terme « tiers monde ». Mais après tous les dommages que son utilisation a crée à l’image des pays d’Afrique, on se demande pourquoi l’abolir maintenant ? Et pourquoi l’abolir quand de nombreux pays d’occident tomberont bientôt dans cette catégorie ?
En bref, quand je lis les propos ci-dessous, ce n’est pas la place qu’ils s’accordent à l’Afrique qui me surprend ; ce qui me surprend, c’est qu’ils aient cru que sur ce siège, il était marqué « réservé aux pays d’Afrique ».
partager"ON EST COMME LES AFRICAINS"
Assises dans l'herbe, au milieu du petit jardin fleuri de bougainvilliers qui borde la faculté, Vana et ses amies, étudiantes en psychologie, se disent "inquiètes", elles aussi, à l'idée du chômage et des licenciements. Mais encore? "Les gens se disent: 'Voilà! On est comme les Africains', soupire Vana. Tout le monde en veut aux hommes politiques et au gouvernement, qui nous ont menés dans l'impasse." Ses parents sont fonctionnaires. "Eux aussi, ils ont peur", dit la jeune femme.
Il n'y a guère que Manos, étudiant en sciences politiques, qui ose se réjouir à voix haute à l'idée que l'UE et le FMI mettent leur nez dans les comptes de la Grèce. "C'est notre dernière chance, si l'on veut sortir le pays de l'ornière", affirme le jeune homme, fustigeant, lui aussi, les "politiciens", qui ont "menti et détourné l'argent de l'Union européenne pour le mettre dans leurs poches". Pour Manos, le fait que la Grèce fasse partie de l'UE est une bénédiction. "Sans cela, on serait un pays du tiers-monde", explique-t-il, comparant l'UE à une "famille", dont les membres doivent "s'aider les uns les autres". Comme Vana, Manos a l'intention de voter lors des prochaines élections (régionales) de novembre. Pour qui ? Lui non plus, il n'en sait "trop rien". [Lire en integralité sur le monde.fr]
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