jeudi 21 octobre 2010

The President and the Press: President John F. Kennedy

1. The president and the Press (passez la bande jusqu'a 3'14min)



2. The president and the Press (avec sous-titres)
excellent de 6'15 a 9'48


Le Président et la Presse

C’est notre obligation (le gouvernement et la presse) d’informer et ‘d’alerter le peuple Américain
...
De se rassurer qu’il possède tous les FAITS dont il a besoin et qu’il comprenne aussi : les dangers, les perspectives, le objectifs de nos programmes et les choix auxquels nous faisons face.

Aucun président ne devrait craindre la surveillance publique de ses programmes, car de cette surveillance nait la compréhension et de cette compréhension nait le support ou l’opposition, et les deux sont nécessaires.

Je ne demande pas à vos journaux de supporter une administration, mais je demande votre aide dans une tâche immense, celle d’informer et d’alerter les le peuple Américain. Car j’ai la confiance totale dans la réaction et le dévouement de nos citoyens, chaque fois qu’ils sont complètement informés

Non seulement je ne réprime par la controverse parmi vos lecteurs, je l’accepte volontier. Cette administration à l’ intention d’être candide en ce qui concerne ses erreurs, car comme un homme sage l’a dit autrefois, une erreur ne devient pas une faute, jusqu’au moment où nous refusons de la corriger. Nous avons l’intention d’accepter la responsabilité totale de nos erreurs, et on s’attend à ce que vous les mettiez en évidence, quand nous les manquons.

Sans débat, sans critiques, aucune administration et aucun pays ne peut réussir, et aucune république ne peut survivre. C’est pourquoi, le législateur athénien Solon, l’a déclaré un crime, pour tous citoyens qui se dérobe de la controverse.

Et c’est la raison pour laquelle, notre presse a été protégée par le premier amendement, le seul business en Amérique explicitement protégé par la constitution :Non pas pour amuser et divertir, non pas pour mettre de l’emphase sur ce qui est trivial et sentimental, non pas pour seulement donner au public ce qu’il veut, mais pour informer, pour aiguiser, pour réfléchir, pour énoncer nos dangers et nos opportunités ; pour indiquer nos crises et nos choix ; pour conduire, modeler, éduquer, et même, quelques fois, fâcher l’opinion publique.

Cela signifie plus de reportage et d’analyse de l’actualité internationale, car ce n’est pas loin et étranger, mais au bout de nos doigts et local. Ça signifie plus d’attention pour améliorer la compréhension de l’actualité aussi bien qu’améliorer la transmission. Et, ça signifie finalement, que le gouvernement à tous les niveaux devrait remplir ses obligations et vous fournir l’information la plus complète possible, au-delà des limites les plus étroites de la sécurité nationale comme nous en avons l’intention.

C’était au début du 17siecle, que les remarques de Francis Bacon sur trois récentes interventions, transformait déjà le monde : la boussole, la poudre à canon et la presse écrite.

Maintenant, le lien entre les nations d’abord forgé par la boussole, nous a rendu tous, citoyen du monde ; les espoirs et les menaces des uns devenant les espoirs et des menaces pour nous tous.

Dans de monde unique, les efforts de vivre ensemble, l’évolution de la poudre à canon jusqu'à ses limites ultimes, ont averti le genre humain des terribles conséquences de l’échec.

Et il en est de même pour la presse écrite, l’enregistreur des actions de l’homme, le gardien de sa conscience, le transporteur de ses nouvelles, celle vers qui nous cherchons force et assistance, assuré qu’avec votre aide, l’homme sera ce qu’il était né pour être : LIBRE et INDEPENDANT.



John F Kennedy
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci Paristocratos!

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